top of page
  • Gérard, pilote de l'art

Mathilde Chavanne : « C’est un festival où on prend plaisir à être »

Le festival Premiers Plans s’est déroulé à Angers du 17 au 26 janvier dernier. Zélie Gomez est allée à la rencontre des réalisateurs français de premiers courts-métrages. Parmi eux, Mathilde Chavanne est venue présenter « Noée dans la tempête », pour lequel Lilith Grasmug a remporté le prix d’interprétation féminine.


Mathilde Chavanne © Elise Rochard / Premiers Plans 2020


Peux-tu te présenter ?


Je m’appelle Mathilde Chavanne, je suis réalisatrice et je suis ici pour présenter en compétition nationale, « Noée dans la tempête ».


Peux-tu m’en dire plus sur ton court-métrage ?


C’est un court-métrage qui met en scène une adolescente de 15 ans, on comprend que deux jours avant le début du film, son père a fait une tentative de suicide. L’histoire se passe pendant une nuit, elle garde sa soeur et son frère et rencontre un garçon. On peut dire que c’est une fuite dans la nuit, qui va devenir de plus en plus fantastique.


« J’aime bien les films qui te font rire là où il faut pleurer, et te faire pleurer là où il faut rire. »


Quelles sont tes inspirations cinématographiques ?


J’aime beaucoup, le cinéma de Joachim Trier : « Oslo 31 août », « Back home ». J’aime aussi les films de Justine Triet, de Valérie Donzelli. Même si c’est un peu naïf à dire, j’aime bien les films qui te font rire là où il faut pleurer, et te faire pleurer là où il faut rire.


Pourquoi fais-tu du cinéma ?


J’ai commencé par les Beaux-Arts, mais en y sortant je me suis rendue compte j’étais plus émue dans une salle de cinéma que dans les salles qui sont dédiées à l’art contemporain. J’ai donc décidé d’écrire un premier film « Quelque chose brûle » produit par le GREC. « Noée dans la tempête » est donc mon deuxième court-métrage de fiction. Et en même temps que « Noée dans la tempête » j’ai fait un film entre documentaire et fiction.


Peux-tu me raconter ton séjour au festival ?


Ça se passe très bien, les deux premiers jours j’étais avec le compositeur de la musique de mon prochain court-métrage : « Pleure pas Gabriel(le) » à l’Atelier SACEM, encadré par Erwan Le Duc et sa compositrice Julie Rosé. Autrement je trouve que tout le monde est extrêmement accueillant. C’est un festival où on prend plaisir à être.


Propos recueillis par Zélie Gomez

3 vues0 commentaire
bottom of page