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Anne Brouillet : « Tous les films que j’ai pu voir à premiers plans étaient très beaux »

Le festival Premiers Plans s’est déroulé à Angers du 17 au 26 janvier dernier. Zélie Gomez est allée à la rencontre des réalisateurs français de premiers courts-métrages. Anne Brouillet nous éclaire sur son « Champs de bosses », grand prix du jury.



Anne Brouillet © Elise Rochard/Premiers Plans 2020



Peux-tu te présenter ?


Je m’appelle Anne Brouillet, je présente cette année au festival Premiers Plans, un court-métrage : « Champs de bosses » et je suis très heureuse d’être ici.


Peux-tu m’en dire plus sur ton court-métrage ?


Le résumé est assez simple : c’est l’histoire d’une petite fille dans la montagne vosgienne, elle est là parce que sa grand-mère a une maladie qui la défigure, elle est en train de mourir. Cette petite fille tombe sur le nez et pense qu’elle se l’est cassé. A partir de là, elle développe une angoisse, un rapport au monde décalé qui va la faire grandir.


Comment s’est passée la production de ton film ?


On l’a produit avec une relative facilité, c’est toujours un peu long, un peu fastidieux. Mais assez vite on a eu l’aide de la région Grand Est, d’abord pour le scénario, et ensuite pour la production. On a aussi eu l’immense chance d’avoir le CNC, qui met une somme d’argent plus importante que la région.


« Les films de Roman Polanski, sont des films merveilleux pour parler d’étrangeté, même si c’est devenu difficile de le citer. »


Quelles sont tes inspirations cinématographiques ?


Pour ce court-métrage, j’ai beaucoup regardé un film qui se passe dans la forêt, « Under the skin » de Jonathan Glazer. Le personnage principal, un extraterrestre a aussi ce rapport au monde de complète étrangeté. Il y a aussi les films de Roman Polanski, même si c’est devenu difficile de le citer, qui m’inspirent dans mon écriture. Surtout sa trilogie qui comporte : « Répulsion », « Rosemary’s Baby », « Le locataire », ce sont des films merveilleux pour parler d’étrangeté.


Peux-tu me raconter ton séjour au festival ?


On est très bien accueilli au festival Premiers Plans. A présent, tous les films que j’ai pu voir étaient très beaux, chacun de façon très différente, ce qui est très important. La programmation est audacieuse et très intéressante.

Propos recueillis par Zélie Gomez

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