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  • Gérard, pilote de l'art

FISHBRAIN #1 Les coulisses de Fishbrain

Dernière mise à jour : 15 mai 2020

 

A contre-courant des grandes chaînes de prêt-à-porter, Fishbrain a su se faire une place dans le dressing des Angevins et séduit bien au-delà de la région. La marque, lancée il y a 12 ans, propose de la personnalisation textile en sérigraphie, broderie et impression digitale. Ses maîtres-mots ? Artisanat, graphisme, et respect de l’environnement. Eh oui ! Être stylé et écolo, c’est possible !


Atelier Fishbrain, 18 rue d'Iéna à Angers © DR


Créée il y a 12 ans par Jérémy, A.K.A « Dje », la marque naît sur des rollers. A l’époque, il participe à de nombreuses compétitions et atteint un niveau semi-pro. Les sponsors affluent mais aucun des vêtements proposés ne lui plaît. Fishbrain voit le jour, un nom qui n’est pas anodin, puisqu’il s’agit de la figure de roller qui l’a révélé en contest[1]. « Ça signifie aussi, cerveau de poisson en anglais, ça lui correspond bien », sourit Manon, membre du collectif.

C’est Antoine Djack, le premier stagiaire de Jérémy, qui va donner un visuel à Fishbrain, permettant ainsi à la marque de façonner peu à peu son identité.

A ses débuts, Jérémy personnalise des tee-shirts avec des pochoirs et de la peinture textile. C’est par hasard, en déménageant la cave d’une vieille dame avec un ami, qu’il va tomber sur ce qui deviendra plus tard la patte de la marque : la sérigraphie. Intrigué, Jérémy va beaucoup échanger avec cette retraitée qui possédait une entreprise de sérigraphie en Anjou. C’est elle qui l’initie à ce procédé artisanal. Dje se lance alors dans la personnalisation textile. Au début, pour lui et ses copains de roller street ; ensuite, dans l'optique d'une commercialisation.

Aujourd’hui, Fishbrain, c’est une équipe de quatre personnes qui travaillent tout au long de l’année en collaboration avec des artistes. Jérémy a été rejoint par Antoine Djack, devenu le graphiste officiel de la marque, et par Manon, qui s’occupe de la partie administrative et des relations clients. Fraîchement arrivée, Aurélia, étudiante de design en alternance, vient compléter le collectif.

FISHBRAIN ET SES ARTISTES 

Près d’une vingtaine d’artistes gravitent autour de la marque, lui permettant ainsi de proposer un large choix de graphismes. Mais comment naît une collab avec Fishbrain ?

« Une collaboration c’est d’abord, une rencontre, un feeling et un partage de savoir-faire qui donne vie à un visuel », nous explique Manon. Fishbrain met principalement en avant des artistes indépendants angevins ou du Grand-Ouest, comme Candice Roger, une jeune artiste angevine ou encore le Motion designer poitevin Timo Oké. Des styles à l’image de Fishbrain : singulier et délirant.

Si une collaboration débute généralement par une rencontre, il arrive parfois que les artistes envoient leur travail. L’équipe de Fishbrain se réunit alors pour voir si les visuels collent avec l’identité de la marque. Le cas échéant, le travail en commun, assez éphémère, débute : les illustrations sont testées sur une saison ou une année. Il n’y a pas de prises de risques pour les artistes ni pour la marque puisque les visuels sont imprimés à la minute ou en petite série. C’est donc avec une certaine liberté que les graphismes sont imaginés.

Des illustrations uniques et personnalisées. Des Hommes à la tête en fleur, un félin à une dent qui crache des plumes, ou encore un tigre qui fais de la planche à voile. Rien d’anormal, c’est ça Fishbrain !

Solène ROCHEPEAU


[1] « compétition » en français.



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